Nous publions ci-dessous le texte transmis par son fils. L’association des diplômés tient à lui rendre hommage et s’associe à la peine de ses proches et de sa famille.

"Très diminué physiquement, mais l’esprit toujours vif et insoumis, il a préféré choisir le moment de son départ."

"A « Sud-Ouest » il avait notamment participé à un pari risqué, le lancement de la première édition dominicale sous un format et un ton novateur. Une réussite.
Parallèlement, il enseignait le journalisme à l’IUT de Bordeaux III, devenu aujourd’hui l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine, une référence pour les employeurs de presse. Ses étudiants se souviennent de ses cours, mélange d’exigence, de savoir-faire pratique et d’anti-conformisme. Il voulait qu’ils apprennent à travailler en conscience, au lieu de reproduire les tics et les clichés de leurs aînés."

"Un esprit rebelle qui l’avait fait quitter, jeune professionnel, « La Dépêche du Midi » à la suite d’une grève dont il était l’un des meneurs."

"Ses convictions libertaires anciennes et profondes alliées au désir d’agir l’avaient conduit à s’impliquer ces dernières années dans un combat usant, mais finalement victorieux : préserver d’appétits immobiliers tenaces, et de manœuvres politiciennes locales le site encore sauvage du « Lapin Blanc » à La Teste, où il résidait."

"Il ne supportait plus la perte d’autonomie, lui qui avait joué au rugby en championnat de France, puis avait atteint un bon niveau au tennis, avant de découvrir la voile sur le tard."

"Il laisse sa femme Nadette, sa fille Christine, son fils Gérard, et ses deux petits fils Vincent et Florent."

"Sa dépouille sera incinérée le jeudi 18 septembre à 16H au crématorium de Mérignac."

Le 13 septembre 2014